Espaces collectifs

Vers un réseau social réel?

Des espaces publics stériles…

L’espace public est de moins en moins porteur de rencontres, de liens, d’expression, de liberté… Il souffre de son artificialité, de sa banalisation, encombré par des normes qui le figent. Les habitants d’un quartier ont de plus en plus de mal à s’y retrouver, à s’y poser, s’y épanouir ou seulement respirer.

L’espace public devrait être un bien commun, or il n’est actuellement qu’un lieu de passage et de consommation, exclusif et ségrégatif.

L’interaction sociale ou la fonction d’échange, en dehors de la sphère du travail et de celle de la famille, sont bien souvent dominées par les réseaux sociaux en ligne, principaux symptômes de ce déficit de Lieux physiques d’échanges.

…vers des espaces ouverts à tous, créés par tous.

Face à ce constat, il devient urgent de multiplier les lieux ouverts à tous et créés par tous, permettre un réinvestissement public et collectif de l’espace.

Les habitants devraient être les principaux acteurs de cette reconquête de la ville, de manière collective et non exclusive. Ces lieux sont à inventer, à rêver… C’est à chaque quartier, selon ses propres dynamiques de le(s) constituer. Pour expérimenter de nouveaux usages partagés et acceptés par tous, des espaces de liberté sont nécessaires. Dans ce sens, les friches peuvent être des supports incontournables, elles permettent le « vide » propice à l’imaginaire…

 Zoom sur le 18ème arrondissement

Nous regrettons que la plupart de ces initiatives soient déjouées : jardin d’Alice, le Bois Dormoy, la Goutte Verte; ou déplacées : Ecobox, Arrière Cours 93… Nous n’avons pas seulement besoin de lieux d’habitation et de travail, nous souhaitons aussi des lieux pour vivre, ou juste respirer,… Se rencontrer et agir entre voisins!

Ces lieux ne peuvent pas être que nomades. Nous souhaitons qu’ils soient intégrés de manière systématique et pérenne dans les projets de rénovation urbaine.