Roubaix, ville nourricière

Vergers Urbains est intervenu avec Urban Interstices, Auxilia Conseils, ISA Lille et Gembloux Agro-BioTech sur la réalisation de la stratégie Roubaix Ville Nourricière. L’étude a été réalisée entre sept. 2016 et 2017.  Il s’agit de réinvestir 15 hectares de friches industrielles réparties sur une cinquantaine de sites. Autant d’espaces à reconquérir, où l’agriculture urbaine apparait naturellement comme une activité à fort potentiel de valorisation de ces espaces libres. L’objectif de la ville est de nourrir 10% de la population en fruits et légumes sains, de qualité et locaux, en utilisant les cultures vivrières pour régénérer les sols, pour proposer une alternative pourvoyeuse d’emploi sur le foncier disponible, avec une nouvelle gestion des risques de pollution.

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Vergers Urbains est intervenu avec Urban Interstices, Auxilia Conseils, ISA Lille et Gembloux Agro-BioTech sur la réalisation de la stratégie Roubaix Ville Nourricière. L’étude a été réalisée entre sept. 2016 et 2017.  Il s’agit de réinvestir 15 hectares de friches industrielles réparties sur une cinquantaine de sites. Autant d’espaces à reconquérir, où l’agriculture urbaine apparait naturellement comme une activité à fort potentiel de valorisation de ces espaces libres. L’objectif de la ville est de nourrir 10% de la population en fruits et légumes sains, de qualité et locaux, en utilisant les cultures vivrières pour régénérer les sols, pour proposer une alternative pourvoyeuse d’emploi sur le foncier disponible, avec une nouvelle gestion des risques de pollution.

L’agriculture urbaine n’est pas un sujet nouveau à Roubaix. Une dynamique déjà amorcée par la présence historique de nombreux jardins partagés (une dizaine) et familiaux (350 parcelles). 2/3 appartiennent à la ville, le reste appartient à des opérateurs privés.

La qualité des sols constitue un des principaux freins, l’étude a permis d’identifier comment améliorer rapidement, à moindre coût les sols et calibrer les projets, les systèmes de culture en fonction de cette contrainte. Il s’agissait de définir la typologie de projet la plus adaptée en fonction des contextes urbains, des tailles de parcelle, avec une approche concertée avec les acteurs du terrain.

L’étude a identifié plusieurs sites pilotes, choisis pour leur caractère représentatif, à fort potentiel de réplicabilité. Ces sites sont la cible de recherches et propositions approfondies, abordant autant l’aspect technique que agronomique, social, environnemental ou économique.

Cette stratégie se situe dans la suite logique de la stratégie zero déchets, dont elle est une des pionnières en France depuis 2014. Les friches permettront un retour à la terre des déchets alimentaires par le compostage.

Un appel à projet a été lancé en 2019 pour activer certaines des friches identifiées. C’est ainsi qu’a vu le jours la ferme urbaine circulaire, ou ferme du Trichon, sur le site de la Friche Nollet, porté par un collectif d’habitants, emmené par la coopératif Baraka, une sorte de tiers lieu / restaurant localisé juste en face. La ferme porte un projet de maraîchage en auto-cueillette, jardin partagé,  micro-brasserie, …